jeudi 15 janvier 2009

lien entre les habitudes de sommeil et les problèmes de régulation du glucose

Manquer régulièrement de sommeil ou, à l’inverse, dormir trop, serait associé à un risque accru de souffrir de diabète ou d’intolérance au glucose, du moins chez les adultes d’âge mûr et les personnes âgées.

C'est la découverte qu'ont faite des chercheurs de l'Université de Boston, aux États-Unis.

Leur objectif était d'établir s'il existe un lien entre les habitudes de sommeil et les problèmes de régulation du glucose.

Ils ont constaté que le risque de diabète était 2,5 fois plus élevé chez les sujets qui avaient dormi en moyenne cinq heures ou moins par nuit que chez ceux qui avaient dormi sept ou huit heures.

Dans ces deux catégories de dormeurs, on observait également un risque un peu plus élevé d'intolérance au glucose.

Les chercheurs avaient préalablement rectifié les données à l'aide de divers outils statistiques de manière à neutraliser l'impact des autres facteurs qui peuvent contribuer au diabète, comme l'âge, les origines ethniques, le tour de taille et l'indice de masse corporelle.

«On ne connaît pas encore la réalité biologique qui sous-tend ce lien-là, mais ces résultats ne sont pas surprenants», affirme Dr Angelo Tremblay, chercheur au Département de médecine préventive et sociale de l'Université Laval à Québec.

Avec les années, le sommeil se fait plus fragile et plus court, et on ne connaît pas réellement l'impact de ce phénomène sur la santé, ajoute-t-elle.

1. Gottlieb DJ, Punjabi NM, Newman AB, et al. Association of sleep time with diabetes mellitus and impaired glucose tolerance. Arch Intern Med.