mercredi 17 septembre 2008

l'escalier est très bon pour réduire le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires

Des chercheurs danois viennent de démontrer que le fait de réduire l'activité physique quotidienne augmente rapidement le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Une nouvelle étude danoise vient de montrer que le simple fait de réduire son activité physique quotidienne, par exemple en se garant au plus près de son bureau ou encore en prenant l'ascenseur plutôt que l'escalier conduit à une augmentation rapide du risque de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Pour parvenir à ces conclusions le docteur Rikke Krogh-Madsen et ses collègues du Centre d'étude de l'inflammation et du métabolisme de Copenhague ont demandé à des jeunes hommes en bonne santé de diminuer leur niveau d'activité physique.

«C'est fou que seules deux semaines de diminution de l'activité physique puissent provoquer de tels changements métaboliques» s'étonnent les chercheurs.

«En reprenant une activité physique normale, les marqueurs biologiques reviennent à la normale au bout de 2 semaines» précisent les auteurs.

Retour des activités physiques à la maison du Diabète et du Risque cardiovasculaire

La maison du Diabète et du Risque cardiovasculaire reprend les activités physiques qu'elle propose sur ses différents sites.

Aquagym, gymnastique, relaxation, sophrologie, randonnée, cardio-training, mais aussi tai chi, xi gong et bientôt théâtre (nouveautés de cette année), attendent les personnes diabétiques, obèses ou ayant des problèmes cardiovasculaires sur de nombreux sites de la Métropole (Marcq-en-Baroeul, Lille, Lomme, Faches-Thumesnil, Wattignies, etc...).

Maison du diabète et du risque cardio-vasculaire - Siège Social : 124 rue Raymond-Derain - 59700 Marcq-en-Baroeul. Tél : : 03 20 72 32 82.

Site : www.maison-diabete.com

mardi 16 septembre 2008

mauvais respect des traitements pour les diabétiques de type 2

Les patients qui souffrent d'un diabète de type 2 respectent mal les traitements qui leur sont prescrits révèle une étude présentée à l'occasion du 44ème congrès de la European Association for the Study of Diabetes (EASD) qui se tient à Rome jusqu'au 11 septembre.

Plus de 40 pc des personnes atteintes du diabètes de type 2 (qui touche 90 pc des diabétiques) suivraient mal leurs prescriptions, et plus de 50 pc d'entre elles n'atteindraient pas leur taux de glycémie recommandé révèle cette enquête financée par l'industrie pharmaceutique.

Par leur manque de vigilance, les patients qui prendraient négligemment leur traitement augmenteraient le risque de complications dues au diabète telles que les maladies cardiaques et rénales, les amputations et la cécité.

lundi 15 septembre 2008

Les nouveaux traitements médicamenteux du diabète

De nouveaux traitements arrivent sur le marché pour le diabète de type 2

Le principe de précaution incite à être prudent quant à l'utilisation de ceux-ci tant que leur supériorité et leur innocuité n'auront pas été prouvées.

Les "vieux" traitements oraux (metformine et sulfamides hypoglycémiants) ont des limites car bien que efficaces au début du diabète de type 2, la défaillance insulino-secrétoire du diabétique de type 2 s'aggrave avec le temps, et plusieurs études ont montré l'augmentation progressive quasi-inéluctable de l'HbA1c, même chez les patients qui arrivent à ne pas prendre de poids.

Un médicament capable de stopper cette défaillance insulino-secrétoire serait donc le bienvenu.
Or les expériences menées chez la souris et quelques études préliminaires chez l'homme avaient laissé espérer que les glitazones puissent avoir cette propriété. Le recul clinique montre que ce n'est pas le cas...

Le Rimonabant (Acomplia) est un antagoniste sélectif du récepteur de type 1 aux endocannabinoides. Il est remboursé s'il est prescrit aux patients diabétiques de type 2 en surpoids, lorsqu'il est associé à la metformine ou aux sulfamides hypoglycémiants.

Le rapport bénéfice/risque de ce traitement en terme hypoglycémiant n'est pas majeur et il ne stoppe pas la défaillance insulino-secrétoire. Il peut cependant être utile chez les patients diabétiques dont le problème de surpoids est au premier plan, mais il pose le problème de sa poursuite sur une très longue période.

Le GPL-1 est une incrétine naturelle de l'organisme. Il est libéré dès le début du repas et agit à plusieurs niveaux : il freine la sécrétion de glucaçon, il stimule la sécrétion d'insuline, il ralentit la vidange gastrique et aurait un effet central sur la sensation de satiété. Mais cette hormone naturelle a une demi-vie très courte car elle est dénaturée par une enzyme protéolytique appelée DPP-4.

Le Sitaggliptin a la même efficacité en terme glycémique que celle d'un sulfamide peu puissant (le Glibenèse), mais elle entraîne moins d'hypoglycémies et une moindre prise de poids que celui-ci. Cependant, cette molécule a des effets secondaires qui doivent amener à la prudence d'utilisation et aucun argument ne prouve pour l'instant que les inhibiteurs de DPP-4 ne freinent la disparition des cellules à insuline.

Pour toutes ces raisons, l'association classique metformine plus sulfamides paraît toujours d'actualité. L'Exenatide fait partie des alternatives à l'insuline lente au coucher.

Il est probablement moins efficace en terme d'HbA1c qu'une insuline au coucher bien dosée.
Mais il entraîne une moindre prise de poids et s'administre à dose fixe.

Cependant, il a certains effets secondaires d'ordre digestifs et reste coûteux (deux fois plus cher en moyenne qu'une injection d'insuline Glargine).

Source : Entretiens de Bichat, Thérapeutiques, S.Jacqueminet, A.Hartemann-Heurtier, "Les nouveaux traitements du diabète de type 2", 11 septembre 2008

lundi 8 septembre 2008

Mesurer la masse de graisse dans le foie pour déterminer le risque de diabète

Mesurer la masse de graisse dans le foie pour déterminer le risque de diabète

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/55824.htm

Les chercheurs du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tübingen viennent d'élaborer, en mesurant la masse de graisse dans le foie, une nouvelle méthode afin de déterminer le risque de développer un diabète de type 2 [1].

En Allemagne, le taux de personnes en surpoids est en augmentation constante ces dernières années. Un individu présente un surpoids lorsque son indice de masse corporelle (IMC) dépasse 25 kg/m2. Le terme "obésité" est employé pour un IMC supérieur à 30 kg/m2. Si l'indice de masse corporelle constitue un critère important dans l'évaluation du risque quant au développement d'une insulinorésistance, la répartition du surpoids dans le corps s'avère un bien meilleur indicateur.


Lors d'une étude sur 314 patients âgés de 18 à 69 ans, les scientifiques autour du Prof. Hans-Ulrich Häring, du Prof. Andreas Fritsche et du Dr. Norbert Stephan du CHU de Tübingen ont remarqué que le taux de graisse dans le foie était un paramètre précis dans l'estimation du risque de diabète. La proportion de graisse dans le foie a été mesurée par imagerie par résonance magnétique (IRM). "Notre étude donne un nouvel outil aux médecins pour déterminer, parmi le nombre croissant de patients en surpoids, lesquels ont une forte probabilité de développer un diabète", commente le Dr. Norbert Stephan.

En réalisant une simple IRM du foie, les médecins pourront facilement identifier les personnes les plus en danger, c'est-à-dire celles dont le taux de graisse dans le foie est le plus élevé. Ces patients auront la possibilité de bénéficier d'un traitement adapté. Cette initiative constitue donc une avancée réelle dans le domaine de la prévention qui demeure l'une des armes les plus efficaces dans la lutte contre le diabète de type 2.

[1] Le diabète sucré est une affection chronique qui se caractérise par l'augmentation du taux de sucre dans le sang. Ce phénomène, dû à une défaillance de la sécrétion d'insuline, de l'action de l'insuline ou des deux, conduit à des lésions affectant, en particulier, les vaisseaux et les nerfs. Il existe deux formes de diabètes sucrés:
- le diabète de type 1, une affection auto-immune caractérisée par la destruction de cellules bêta du pancréas, qui est alors dans l'incapacité de produire de l'insuline, hormone indispensable à la survie. Le diabète de type 1 apparaît le plus souvent chez l'enfant et l'adolescent. Son diagnostic est souvent établi suite à l'apparition de symptômes sévères.
- le diabète de type 2, qui résulte de l'incapacité de l'organisme à réagir correctement à l'action de l'insuline produite par le pancréas. Les cellules bêta du pancréas peuvent produire de l'insuline, mais ne parviennent pas à compenser la résistance à l'insuline, l'insulinorésistance, des tissus périphériques. Cette affection, beaucoup plus répandue, représente 90% des diabètes dans le monde. Les patients diabétiques de type 2 présentent un risque plus élevé de pathologies cardio-vasculaires.

vendredi 5 septembre 2008

Le passeport du diabète - remboursement assurance maladie

Qu’est-ce que le passeport du diabète ?

Le passeport du diabète est un document dont le patient diabétique peut en faire gratuitement la demande. Ce document lui permet de se faire rembourser (en grande partie) certaines prestations de l’assurance maladie.

Remboursements dans le cadre de l’assurance maladie via le passeport du diabète

Les remboursements portent sur les prestations suivantes :

  • « usage du passeport du diabète par le généraliste agréé »
  • certains soins dispensés par des diététiciens et podologues

Usage du passeport du diabète par le généraliste agréé

« L’usage du passeport du diabète par le généraliste agréé » implique que le médecin généraliste :

  • parcoure avec le patient les objectifs de l’accompagnement du patient diabétique
  • note ces objectifs dans le passeport du diabète et dans le dossier médical global

Plus d'infos ...

http://www.inami.fgov.be/secure/fr/medical_cost/specific/diabete/index.htm

Salon du diabète en novembre à Paris

le Cnit Paris La Défense accueillera du 14 au 16 novembre prochains, le Salon du diabète et de la nutrition. Le rendez-vous sera placé sous le slogan : "Oui à la qualité de vie!".

Le rôle de l'alimentation dans l'apparition de la maladie sera un des sujets principaux de ce salon. Tous les publics sont visés car entre 2008 et 2025, le taux de survenance de la maladie pourrait passer de 4 à 7% en France.

Le diabète de type 2, le plus fréquent (80% des cas de diabète), trouve son origine après 40 ans le plus souvent parmi deux facteurs aggravants que son l'obésité et le surpoids. Inquiétant dans la mesure ou environ la moitié des femmes et deux tiers des hommes sont actuellement en surpoids en France.

Durant ce salon auront lieu des conférences, des ateliers, des expositions, des débats, ainsi qu'un espace nutrition où des entretiens individuels seront ouverts proposé aux visiteurs.

Les visiteurs auront de cette manière la possibilité de s'informer le plus complètement possible sur le diabète, et bénéficier de conseils pour améliorer leur hygiène de vie.

Plus d'infos :

Site : www.afd.asso.fr

Salon du diabète et de la Nutrition, du 14 au 16 novembre, de 9h30 à 18h30
Cnit Paris La Défense
Entrée gratuite

La chirurgie de l'obésité efficace contre le diabète !

L'une des techniques chrirurgicales à la mode s'appelle le "bypass" gastrique. On réduit la taille de l'estomac en installant une "dérivation" vers l'intestin. Des travaux effectués par des chercheurs de l'Université Claude Bernard Lyon-I, de l'Inserm, du CNRS, de l'INRA et de l'hôpital Bichat de Paris, ont permis d'éclaircir le mécanisme de traitement de l'obésité par la chirurgie. La chirurgie permet l'implantation d'un anneau gastrique qui réduit artificiellement la taille de l'estomac, le patient mange moins et perd donc du poids.

Plusieurs techniques chirurgicales existent. La chirurgie de l'obésité, en particulier celle dite de "bypass", permet "souvent une amélioration spectaculaire" et rapide du diabète chez les patients obèses diabétiques, selon des chercheurs. Deux techniques sont en compétition mais les gestes chirurgicaux ne sont pas identiques et n'ont pas le même effet : avec la technique de l'anneau, le diabète est amélioré après la perte de poids. Par contre, le bypass lui agit dès la sortie de l'hôpital sur la glycémie et la sensibilité à l'insuline !

Le bypass (BPG) est réalisé à la suite de la réalisation d'un très petit estomac (comme dans le cas de l'anneau gastrique) associé la modification de l'absorption des aliments dans les intestins par un court-circuit.

Cette opération associe le principe d'une restriction et d'une malabsorption alimentaires. La restriction est liée la petite taille de la poche gastrique (de 20 30ml). Par rapport aux opérations restrictives pures, l'efficacité du BPG entraîne une perte de poids plus rapide et plus importante qui est la conséquence de 4 mécanismes :

1- une moindre absorption alimentaire liée la petite poche gastrique,

2- une malabsorption dont le degré liée longueur de l'anse alimentaire,

3- un « dumping syndrom », c'est- -dire des phénomènes désagréables de sueurs, crampes abdominales, nausées, vertiges, malaises qui entraîne une aversion pour les aliments sucrés,

4- enfin une anorexie due la baisse de la sécrétion par l'estomac d'une protéine, la ghreline, qui normalement stimule l'appétit.

La perte de poids est rapide au cours des douze premiers mois et elle atteint généralement son maximum 2 ans après après l'intervention. Un plateau est généralement observé au cours de la 3 ièmeannée puis un petit regain de poids survient fréquemment les années suivantes. La perte moyenne d'excès de poids varie entre 68 et 83% 2 ans, ce qui correspond une perte de 40 50 Kg et une chute de l'IMC de l'ordre de 20 points. Ces chiffres sont bien sur des moyennes, variables chez chaque individu et en particulier son degré d'obésité.

Avant de se lancer dans une telle chirurgie, il importe de bien se documenter et de demander différents avis chirurgicaux et si possible en parler avec des patients qui y ont déjà eu recours !