samedi 20 décembre 2008

Mangez des aliments à index glycemique faible plutôt que des aliments riches en fibres pour contrôler votre glycémie

Suivre une alimentation faite d'aliments à index glycémique faible, au lieu d'une qui est riche en fibres, assure aux personnes touchées par le diabète type 2 un meilleur contrôle de leur glycémie et diminue également les facteurs de risque pour la coronaropathie, la forme la plus courante de maladie cardiaque en Europe, selon une étude publiée dans le journal de l'Association Américaine Médicale.

Un désaccord médical existe sur l'efficacité de cette stratégie alimentaire, qui vise à améliorer le contrôle du diabète et à réduire les facteurs de risque cardiovasculaires en préconisant une alimentation faible en glycémie.

David J. A. Jenkins, et son équipe, de l'Hôpital de St. Michael et l'Université de Toronto aux Etats-Unis ont ainsi analysé les effets de ce régime alimentaire par rapport à une alimentation riche en fibres. L'étude a porté sur 210 personnes atteintes du diabète type 2, déjà traitées avec des médicaments anti-hyperglycémiques, qui ont été divisées en deux groupes.

Pendant six mois, le premier groupe a suivi l'alimentation faible en glycémie, qui met l'accent sur les aliments suivants : les haricots, les pois, les lentilles, les noix, les pâtes, le riz, la pain faible en glycémie et les céréales. Le deuxième groupe a suivi une alimentation riche en fibres, qui conseille le pain et les céréales au blé complet, le riz complet, les pommes de terre en robes des champs et les biscuits complets. On a conseillé aux deux groupes de manger trois portions de fruit et cinq portions de légumes par jour.


Ces résultats ont d'importantes implications pour le traitement du diabète, dont le but est un contrôle glycémique serré, pour éviter des complications.

"La réduction de l'hémoglobine A1c (-0,50%) parmi le premier groupe était faible mais pertinente", explique Jenkins.

Les interventions pharmacologiques qui améliorent le contrôle glycémique chez le diabète type 2 négligent souvent le côté cardiovasculaire.

Vu que le risque de la coronaropathie chez les personnes atteintes du diabète type 2 est entre deux et quatre fois plus fort, la pertinence clinique de cette étude est évidente pour les diabétiques type 2 qui, comme celles dans l'étude, sont en surpoids et prennent des statines pour réduire le risque de la coronaropathie.

mardi 25 novembre 2008

Rôle de la vitamine D et du calcium dans l'apparition du diabète de type 2

Selon le Dr Anastassios G. Pittas, et collaborateurs de la division endocrinologie, diabète et métabolisme au centre Tufts-New England Medical à Boston, Massachusetts et de l'école de santé publique de Harvard, la vitamine D pourrait jouer un rôle dans le développement du diabète de type 2.

Les résultats de l'étude de la base de données médicales MEDLINE conduite jusqu'à janvier 2007, ont montré une association relativement constante entre des taux faibles de vitamine D'et de calcium avec la prévalence du diabète de type 2 ou du syndrome métabolique.

Les tests conduits avec une supplémentation en vitamine D'et en calcium suggèrent que la vitamine D combinée avec la supplémentation en calcium pourrait avoir un rôle dans la prévention du diabète de type 2, mais cependant seulement dans les populations à haut risque.

Pour les auteurs l'insuffisance en vitamine D'et en calcium peut négativement influencer la glycémie tandis qu'une supplémentation combinée avec les deux éléments peut être salutaire dans le métabolisme du glucose.

Par ailleurs un groupe de médecins de l'université de Californie considérant que la vitamine D'est un acteur clé dans la santé globale de plusieurs organes recommande une prise plus importante de vitamine D qu'habituellement conseillée.

Le professeur Norman a listé 36 tissus de l'organisme répondant biologiquement à la vitamine D. La liste inclut la moelle osseuse, le sein, le colon, l'intestin, le rein, le poumon, la prostate, la rétine, la peau, l'estomac et l'utérus.

La déficience en vitamine D'est déjà associée avec une diminution de la force musculaire, d'un risque élevé de chutes, d'un risque plus important pour les cancers de la prostate, colo-rectal, du sein et d'autres cancers majeurs.

La recommandation du professeur Norman pour tous les adultes est une prise moyenne d'au moins 2.000 unités internationales.

Plus d'informations : http://www.eurekalert.org/pub_releases/2008-10/uoc--vda100908.php

jeudi 13 novembre 2008

Deux fois plus de jeunes diabétiques en quinze ans

Le nombre de garçons de moins de dix ans atteints de diabète a plus que doublé en quinze ans, selon les chiffres divulgués par le Registre Belge du Diabète (BDR).

Cette tendance ne concerne pas les filles, indique le BDR en marge de la Journée mondiale du Diabète vendredi.

On ignore la cause de cette augmentation de la prévalence du diabète chez les garcons. « Des études approfondies sont nécessaires pour découvrir des facteurs environnementaux probables, notamment au niveau du style de vie », a expliqué Ilse Weets, coordinatrice du BDR.

Le nombre de cas de diabète en dessous des 40 ans reste stable, ce qui indiquerait un glissement vers le bas de l'incidence de diabète.

Cette augmentation de diabétiques inquiète les médecins spécialistes : au plus jeune est le patient lors du diagnostic de diabète, au plus longue est la période durant laquelle peuvent survenir des complications.

diabète: de plus en plus d'enfants sont touchés

Il n'est pas surprenant que la Journée mondiale du diabète, qui s'est tenue mercredi 14 novembre, ait pris pour thème "le diabète chez les enfants et les adolescents".

Dans presque tous les pays d'Europe, "l'observation majeure des vingt dernières années est le doublement des taux d'incidence de cette maladie chez l'enfant", souligne Claire Lévy-Marchal, pédiatre et directrice de recherche à l'Inserm, dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut national de veille sanitaire publié mardi 13 novembre.

En France, le taux annuel d'incidence du diabète de type 1 avant l'âge de 15 ans a été multiplié par deux au cours des trente dernières années et atteint actuellement environ 15 cas pour 100 000 enfants.

Les causes de cette virulence plus précoce de la maladie auto-immune seraient notamment à rechercher dans les changements nutritionnels au cours de la première année de vie.

"On peut le craindre, car l'augmentation de la prévalence de ce type de diabète est associée à l'augmentation de la prévalence de l'obésité chez l'enfant et l'adolescent et aux habitudes de vie."

Quand on sait qu'en France la progression de l'obésité suit d'une dizaine d'années ce qui est observé aux Etats-Unis...

le diabète est une maladie grave en augmentation constante

Pour l'Organisation mondiale de la Santé, l "épidémie" pourrait toucher 300 millions de personnes d'ici à 2025 alors qu'elles étaient 30 millions en 1985.

Si l'OMS s'attend à un nombre de diabétiques d'environ 300 millions d'ici à 2025, la Fédération mondiale du diabète s'attend plutôt à 330 millions, ce qui équivaut à 6,3% de la population.

Selon l'étude de l'Assurance Maladie extrapolée à l'ensemble de la population à partir des données de remboursement de 56,5 millions de personnes (régime général), la France comptait 2,5 millions de diabétiques traités en 2007, soit un taux de prévalence (fréquence) proche de 4%, dépassant les prévisions pour 2008 (3,75%).

Si le diabète est devenu la quatrième ou cinquième cause de mortalité dans la plupart des pays développés, il a d'abord touché essentiellement des pays riches ou développés, mais s'étend maintenant dans les pays pauvres ou nouvellement industrialisés.

14 novembre : Journée Mondiale du Diabète

Le 14 novembre est le jour le plus important de l'année pour les 250 millions de personnes atteintes de diabète dans le monde.

La Journée Mondiale du Diabète a pour but d'attirer l'attention sur l'épidémie mondiale de diabète et sur la nécessité d'agir afin d'améliorer les soins, de prévenir la maladie pour les personnes à risque et de trouver un remède.

Sur tous les continents, des personnes organisent des activités pour marquer cette journée.

La Fédération Internationale du Diabète (FID) et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont lancé la Journée Mondiale du Diabète il y a plus de 15 ans en réponse à l'inquiétude suscitée par l'incidence croissante du diabète dans le monde.

La situation aujourd'hui est encore plus alarmante ; le nombre de personnes atteintes de diabète est estimé à plus de 250 millions.

Sans action et investissement pour renverser la tendance, ce chiffre ne cessera d'augmenter.

La Journée Mondiale du Diabète, faisant partie des quelques Journées officielles des Nations Unies liées à la santé, est célébrée le 14 novembre, jour de l'anniversaire de Frederick Banting, précurseur de la découverte de l'insuline en 1921.

Le 14 novembre, des événements au niveau local, national et international sont organisés pour sensibiliser le public et les décideurs politiques à la nécessité de répondre à la menace que représente le diabète.

Chaque année, la campagne se concentre sur un thème choisi par la Fédération Internationale du Diabète.

Le thème de cette année est le diabète chez les enfants et les adolescents.

Le diabète est l'une des conditions chroniques les plus courantes chez les enfants.

Il peut toucher les enfants de tous âges, y compris les bébés et les tout-petits.

Chaque jour, plus de 200 enfants développent le diabète de type 1, une condition auto-immune pour laquelle il n'existe pas de mesures de prévention.

Le diabète de type 2, souvent associé à la prise de poids et le manque d'exercice, a souvent été considéré comme un problème réservé aux adultes.

Le diabète de type 2 est aujourd'hui de plus en plus souvent diagnostiqué chez les enfants à travers le monde.

Chez les enfants, le diabète est souvent diagnostiqué tardivement ou est confondu avec la grippe.

Un des buts de la campagne 2008 de la Journée Mondiale du Diabète est de sensibiliser le public aux signes précurseurs du diabète de type 1 : urination fréquente, perte de poids rapide, manque d'énergie et soif intense.

Tous les proches des enfants - membres de la famille, personnel des écoles, médecin de famille - devraient connaître ces signes précurseurs.

La campagne mondiale, menée par la Fédération Internationale du Diabète, appelle les membres actifs de la communauté du diabète à travers le monde à mettre le diabète en lumière.

Nous pouvons d'ores et déjà citer les Pyramides d'Egypte, les Chutes du Niagara au Canada, la Tour de Londres en Grande-Bretagne, le Christ Rédempteur au Brésil, le bâtiment des Nations Unies aux Etats-Unis, le Burj al Arab aux Emirats Arabes Unis, la Sagrada Familia en Espagne et la Tokyo Tower au Japon.

Tous s'illumineront en bleu, couleur du cercle du diabète, symbole mondial du diabète et logo de la campagne de la Journée Mondiale du Diabète.

Dr Martin Silink, Président de la Fédération Internationale du Diabète, soulignait l'impact majeur du diabète à la base de la campagne.

"Bien que nous voulons que chacun prenne plaisir à participer aux activités de la Journée Mondiale, nous ne voulons pas perdre de vue l'impact mondial du diabète.

La dure réalité est que beaucoup de personnes, dont des enfants, meurent dans les pays en voie de développement par manque d'accès aux soins et médicaments, au contrôle et à l'éduction nécessaires à leur survie.

Cela fait maintenant 87 ans que Banting, Macleod et leur équipe de Toronto ont découvert l'insuline, et les personnes les plus vulnérables du monde n'y ont toujours pas accès.

Retrouvez toutes les informations de la campagne de la Journée Mondiale du Diabète sur http://www.worlddiabetesday.org

lundi 3 novembre 2008

Nouveau directeur pour la Fédération Internationale du Diabète (FID) à Bruxelles

La Fédération Internationale du Diabète (FID) a annoncé aujourd'hui que Mme Ann Keeling avait rejoint l'organisation au poste de Directeur général.

La Fédération Internationale du Diabète dont le siège est situé à Bruxelles en Belgique, est une organisation qui regroupe plus de 200 associations de lutte contre le diabète dans le monde.

Sur le plan international, la fédération représente plus de 250 millions de personnes atteintes de diabète, ainsi que leurs familles et les professionnels de santé.

Mme Keeling prend les commandes de la Fédération à un moment où la pandémie de diabète se répand rapidement, mettant constamment à l'épreuve les ressources internationales pour la santé.

Elle aidera la Fédération à développer ses efforts pour augmenter la sensibilisation et encourager l'action.

La FID dirige la campagne de la Journée Mondiale du Diabète (14 novembre) et la campagne Unis pour le diabète, laquelle est à l'origine d'une résolution des Nations Unies sur le diabète.

L'année prochaine, le Congrès mondial sur le diabète, événement phare de l'organisation, se tiendra à Montréal, au Canada.

Il s'agit d'une ONG qui entretient des relations officielles avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Pan American Health Organization (PAHO).

La FID a pour mission d'améliorer la sensibilisation au diabète et à ses complications au niveau mondial, de promouvoir et améliorer les soins du diabète, d'influencer et provoquer le changement, de promouvoir l'éducation au diabète, et d'encourager la recherche d'un traitement contre cette condition.

Le diabète est souvent considéré comme la maladie des riches.

Pourtant, le monde est en prise à une épidémie mondiale de diabète qui affecte autant les pays riches que pauvres.

Dans de nombreux pays, le diabète menace de déborder les systèmes de santé.

Un endroit pour rejoindre la communauté internationale des personnes atteintes de diabète et l'aider à enrayer cette pandémie.

La résolution des Nations Unies sur le diabète nous en donne l'autorité>> a déclaré Mme Keeling.

Ann Keeling rejoint la Fédération après avoir servi le gouvernement britannique, où elle occupait un poste de haut fonctionnaire au Government Equalities Office.

Elle dispose d'une expérience internationale, ayant vécu dans la région du Pacifique, aux Caraïbes et en Asie dans le cadre de missions pour les Nations Unies et pour les gouvernements de Papouasie Nouvelle-Guinée, du Pakistan et de Grande-Bretagne.

Pour de plus amples renseignements sur la Fédération Internationale du Diabète (FID), veuillez visiter le site http://www.idf.org.

dimanche 26 octobre 2008

un nouveau sucre sans sucre : le TAGATOSE

Le TAGATOSE se veut rien moins qu'être l’édulcorant du futur ! Qu'en est-il réellement ?

A l’origine ce produit, Tagatose, avait été développé par un groupe pharmaceutique Américain pour traiter les personnes atteintes du cancer de l’intestin car il joue un rôle favorable dans la reconstitution de la flore intestinale.

Tagatesse est le sucre de table dérivé du Tagatose.

Le Tagatesse convient aux diabétiques et aux patients obèses mais aussi aux personnes soucieuses de garder la ligne ou tout simplement à celles qui recherchent une alternative au sucre traditionnel.


Le Tagatose est un sucre naturel. Le Tagatose se distingue des autres édulcorants. Il offre de nombreux avantages:

-Résistant à la chaleur: le Tagatose il convient donc pour la cuisson

-Une valeur calorique très basse de 1,5 kcal (sucre traditionnel est de 4 Kcal/g).

-Un index glycémique pratiquement nul. Convient donc pour les diabétiques.

-Un effet prébiotique qui contribue à l’équilibre de la flore intestinale et à la digestion.

-Le goût: comparable à celui du sucre sans arrière-goût.

-Non cariogène: le Tagatose ne provoque pas de caries.

-Aucun effet laxatif: il ne provoque donc pas de crampes au ventre.

-Naturel: le Tagatose est issu du Lactose mais le produit fini ne contient aucune trace de lait. Les personnes intolérantes au lactose pourront consommer sans souci les produits sucrés au Tagatose.


CONSEILS D’UTILISATION

Emploi du Tagatesse : dans une recette vous remplacez la quantité de sucre utilisé traditionnellement par la moitié de Tagatesse càd que vous utilisez 50g de Tagatesse au lieu de 100g de sucre.

Le pouvoir sucrant du Tagatesse est environ 2 x supérieur à celui du sucre normal.

Cuisson au four: faites cuire vos pâtisseries un peu plus longtemps à une température légèrement plus basse. Il se peut que votre pâtisserie dore trop vite il suffit alors de vérifier la cuisson avec votre couteau et de la recouvrir d’une feuille d’aluminium.

mercredi 15 octobre 2008

Effet protecteur de la camomille sur le diabète

La camomille en infusion aurait un effet protecteur contre le diabète et permettrait de prévenir les complications dues à la maladie.

C'est ce que suggère une étude publiée dans la revue Journal of Agriculture and Food Chemistry.

Des chercheurs de l'Université de Toyama au Japon et de l'Institut de recherche en environnement du Royaume Uni ont voulu connaître les effets d'extraits de camomille sur le diabète.

Ils ont comparé deux groupes de rats diabétiques nourris normalement avec, pour un seul des deux groupes, un supplément quotidien en camomille.

Résultat : après 3 semaines, les rats supplémentés en camomille avaient des taux de glucose sanguins inférieurs à ceux des autres rats.

Selon les auteurs de l'étude, ces résultats suggèrent que la consommation quotidienne de thé à la camomille pendant le repas pourrait contribuer à prévenir l'hyperglycémie et les complications dues au diabète.

Kato A, Minoshima Y, Yamamoto J, Adachi I, Watson AA, Nash RJ, Protective effects of dietary chamomile tea on diabetic complications., J Agric Food Chem. 2008 Sep 10;56(17):8206-11. Epub 2008 Aug 6
(14/10/2008, L.J.S.)

le nombre de cas de diabète est en augmentation

Selon les derniers chiffres de l'OMS, le nombre de personnes diabétiques était de 194 millions en 2003 et ce chiffre devrait atteindre 300 millions en 2025 !

Il est donc de première importante de se faire dépister précocement afin d' être pris en charge et adopter une hygiène de vie adapté. Avec des conséquences parfois dramatiques : amputations et cécité en premier lieu.

mercredi 17 septembre 2008

l'escalier est très bon pour réduire le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires

Des chercheurs danois viennent de démontrer que le fait de réduire l'activité physique quotidienne augmente rapidement le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Une nouvelle étude danoise vient de montrer que le simple fait de réduire son activité physique quotidienne, par exemple en se garant au plus près de son bureau ou encore en prenant l'ascenseur plutôt que l'escalier conduit à une augmentation rapide du risque de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Pour parvenir à ces conclusions le docteur Rikke Krogh-Madsen et ses collègues du Centre d'étude de l'inflammation et du métabolisme de Copenhague ont demandé à des jeunes hommes en bonne santé de diminuer leur niveau d'activité physique.

«C'est fou que seules deux semaines de diminution de l'activité physique puissent provoquer de tels changements métaboliques» s'étonnent les chercheurs.

«En reprenant une activité physique normale, les marqueurs biologiques reviennent à la normale au bout de 2 semaines» précisent les auteurs.

Retour des activités physiques à la maison du Diabète et du Risque cardiovasculaire

La maison du Diabète et du Risque cardiovasculaire reprend les activités physiques qu'elle propose sur ses différents sites.

Aquagym, gymnastique, relaxation, sophrologie, randonnée, cardio-training, mais aussi tai chi, xi gong et bientôt théâtre (nouveautés de cette année), attendent les personnes diabétiques, obèses ou ayant des problèmes cardiovasculaires sur de nombreux sites de la Métropole (Marcq-en-Baroeul, Lille, Lomme, Faches-Thumesnil, Wattignies, etc...).

Maison du diabète et du risque cardio-vasculaire - Siège Social : 124 rue Raymond-Derain - 59700 Marcq-en-Baroeul. Tél : : 03 20 72 32 82.

Site : www.maison-diabete.com

mardi 16 septembre 2008

mauvais respect des traitements pour les diabétiques de type 2

Les patients qui souffrent d'un diabète de type 2 respectent mal les traitements qui leur sont prescrits révèle une étude présentée à l'occasion du 44ème congrès de la European Association for the Study of Diabetes (EASD) qui se tient à Rome jusqu'au 11 septembre.

Plus de 40 pc des personnes atteintes du diabètes de type 2 (qui touche 90 pc des diabétiques) suivraient mal leurs prescriptions, et plus de 50 pc d'entre elles n'atteindraient pas leur taux de glycémie recommandé révèle cette enquête financée par l'industrie pharmaceutique.

Par leur manque de vigilance, les patients qui prendraient négligemment leur traitement augmenteraient le risque de complications dues au diabète telles que les maladies cardiaques et rénales, les amputations et la cécité.

lundi 15 septembre 2008

Les nouveaux traitements médicamenteux du diabète

De nouveaux traitements arrivent sur le marché pour le diabète de type 2

Le principe de précaution incite à être prudent quant à l'utilisation de ceux-ci tant que leur supériorité et leur innocuité n'auront pas été prouvées.

Les "vieux" traitements oraux (metformine et sulfamides hypoglycémiants) ont des limites car bien que efficaces au début du diabète de type 2, la défaillance insulino-secrétoire du diabétique de type 2 s'aggrave avec le temps, et plusieurs études ont montré l'augmentation progressive quasi-inéluctable de l'HbA1c, même chez les patients qui arrivent à ne pas prendre de poids.

Un médicament capable de stopper cette défaillance insulino-secrétoire serait donc le bienvenu.
Or les expériences menées chez la souris et quelques études préliminaires chez l'homme avaient laissé espérer que les glitazones puissent avoir cette propriété. Le recul clinique montre que ce n'est pas le cas...

Le Rimonabant (Acomplia) est un antagoniste sélectif du récepteur de type 1 aux endocannabinoides. Il est remboursé s'il est prescrit aux patients diabétiques de type 2 en surpoids, lorsqu'il est associé à la metformine ou aux sulfamides hypoglycémiants.

Le rapport bénéfice/risque de ce traitement en terme hypoglycémiant n'est pas majeur et il ne stoppe pas la défaillance insulino-secrétoire. Il peut cependant être utile chez les patients diabétiques dont le problème de surpoids est au premier plan, mais il pose le problème de sa poursuite sur une très longue période.

Le GPL-1 est une incrétine naturelle de l'organisme. Il est libéré dès le début du repas et agit à plusieurs niveaux : il freine la sécrétion de glucaçon, il stimule la sécrétion d'insuline, il ralentit la vidange gastrique et aurait un effet central sur la sensation de satiété. Mais cette hormone naturelle a une demi-vie très courte car elle est dénaturée par une enzyme protéolytique appelée DPP-4.

Le Sitaggliptin a la même efficacité en terme glycémique que celle d'un sulfamide peu puissant (le Glibenèse), mais elle entraîne moins d'hypoglycémies et une moindre prise de poids que celui-ci. Cependant, cette molécule a des effets secondaires qui doivent amener à la prudence d'utilisation et aucun argument ne prouve pour l'instant que les inhibiteurs de DPP-4 ne freinent la disparition des cellules à insuline.

Pour toutes ces raisons, l'association classique metformine plus sulfamides paraît toujours d'actualité. L'Exenatide fait partie des alternatives à l'insuline lente au coucher.

Il est probablement moins efficace en terme d'HbA1c qu'une insuline au coucher bien dosée.
Mais il entraîne une moindre prise de poids et s'administre à dose fixe.

Cependant, il a certains effets secondaires d'ordre digestifs et reste coûteux (deux fois plus cher en moyenne qu'une injection d'insuline Glargine).

Source : Entretiens de Bichat, Thérapeutiques, S.Jacqueminet, A.Hartemann-Heurtier, "Les nouveaux traitements du diabète de type 2", 11 septembre 2008

lundi 8 septembre 2008

Mesurer la masse de graisse dans le foie pour déterminer le risque de diabète

Mesurer la masse de graisse dans le foie pour déterminer le risque de diabète

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/55824.htm

Les chercheurs du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tübingen viennent d'élaborer, en mesurant la masse de graisse dans le foie, une nouvelle méthode afin de déterminer le risque de développer un diabète de type 2 [1].

En Allemagne, le taux de personnes en surpoids est en augmentation constante ces dernières années. Un individu présente un surpoids lorsque son indice de masse corporelle (IMC) dépasse 25 kg/m2. Le terme "obésité" est employé pour un IMC supérieur à 30 kg/m2. Si l'indice de masse corporelle constitue un critère important dans l'évaluation du risque quant au développement d'une insulinorésistance, la répartition du surpoids dans le corps s'avère un bien meilleur indicateur.


Lors d'une étude sur 314 patients âgés de 18 à 69 ans, les scientifiques autour du Prof. Hans-Ulrich Häring, du Prof. Andreas Fritsche et du Dr. Norbert Stephan du CHU de Tübingen ont remarqué que le taux de graisse dans le foie était un paramètre précis dans l'estimation du risque de diabète. La proportion de graisse dans le foie a été mesurée par imagerie par résonance magnétique (IRM). "Notre étude donne un nouvel outil aux médecins pour déterminer, parmi le nombre croissant de patients en surpoids, lesquels ont une forte probabilité de développer un diabète", commente le Dr. Norbert Stephan.

En réalisant une simple IRM du foie, les médecins pourront facilement identifier les personnes les plus en danger, c'est-à-dire celles dont le taux de graisse dans le foie est le plus élevé. Ces patients auront la possibilité de bénéficier d'un traitement adapté. Cette initiative constitue donc une avancée réelle dans le domaine de la prévention qui demeure l'une des armes les plus efficaces dans la lutte contre le diabète de type 2.

[1] Le diabète sucré est une affection chronique qui se caractérise par l'augmentation du taux de sucre dans le sang. Ce phénomène, dû à une défaillance de la sécrétion d'insuline, de l'action de l'insuline ou des deux, conduit à des lésions affectant, en particulier, les vaisseaux et les nerfs. Il existe deux formes de diabètes sucrés:
- le diabète de type 1, une affection auto-immune caractérisée par la destruction de cellules bêta du pancréas, qui est alors dans l'incapacité de produire de l'insuline, hormone indispensable à la survie. Le diabète de type 1 apparaît le plus souvent chez l'enfant et l'adolescent. Son diagnostic est souvent établi suite à l'apparition de symptômes sévères.
- le diabète de type 2, qui résulte de l'incapacité de l'organisme à réagir correctement à l'action de l'insuline produite par le pancréas. Les cellules bêta du pancréas peuvent produire de l'insuline, mais ne parviennent pas à compenser la résistance à l'insuline, l'insulinorésistance, des tissus périphériques. Cette affection, beaucoup plus répandue, représente 90% des diabètes dans le monde. Les patients diabétiques de type 2 présentent un risque plus élevé de pathologies cardio-vasculaires.

vendredi 5 septembre 2008

Le passeport du diabète - remboursement assurance maladie

Qu’est-ce que le passeport du diabète ?

Le passeport du diabète est un document dont le patient diabétique peut en faire gratuitement la demande. Ce document lui permet de se faire rembourser (en grande partie) certaines prestations de l’assurance maladie.

Remboursements dans le cadre de l’assurance maladie via le passeport du diabète

Les remboursements portent sur les prestations suivantes :

  • « usage du passeport du diabète par le généraliste agréé »
  • certains soins dispensés par des diététiciens et podologues

Usage du passeport du diabète par le généraliste agréé

« L’usage du passeport du diabète par le généraliste agréé » implique que le médecin généraliste :

  • parcoure avec le patient les objectifs de l’accompagnement du patient diabétique
  • note ces objectifs dans le passeport du diabète et dans le dossier médical global

Plus d'infos ...

http://www.inami.fgov.be/secure/fr/medical_cost/specific/diabete/index.htm

Salon du diabète en novembre à Paris

le Cnit Paris La Défense accueillera du 14 au 16 novembre prochains, le Salon du diabète et de la nutrition. Le rendez-vous sera placé sous le slogan : "Oui à la qualité de vie!".

Le rôle de l'alimentation dans l'apparition de la maladie sera un des sujets principaux de ce salon. Tous les publics sont visés car entre 2008 et 2025, le taux de survenance de la maladie pourrait passer de 4 à 7% en France.

Le diabète de type 2, le plus fréquent (80% des cas de diabète), trouve son origine après 40 ans le plus souvent parmi deux facteurs aggravants que son l'obésité et le surpoids. Inquiétant dans la mesure ou environ la moitié des femmes et deux tiers des hommes sont actuellement en surpoids en France.

Durant ce salon auront lieu des conférences, des ateliers, des expositions, des débats, ainsi qu'un espace nutrition où des entretiens individuels seront ouverts proposé aux visiteurs.

Les visiteurs auront de cette manière la possibilité de s'informer le plus complètement possible sur le diabète, et bénéficier de conseils pour améliorer leur hygiène de vie.

Plus d'infos :

Site : www.afd.asso.fr

Salon du diabète et de la Nutrition, du 14 au 16 novembre, de 9h30 à 18h30
Cnit Paris La Défense
Entrée gratuite

La chirurgie de l'obésité efficace contre le diabète !

L'une des techniques chrirurgicales à la mode s'appelle le "bypass" gastrique. On réduit la taille de l'estomac en installant une "dérivation" vers l'intestin. Des travaux effectués par des chercheurs de l'Université Claude Bernard Lyon-I, de l'Inserm, du CNRS, de l'INRA et de l'hôpital Bichat de Paris, ont permis d'éclaircir le mécanisme de traitement de l'obésité par la chirurgie. La chirurgie permet l'implantation d'un anneau gastrique qui réduit artificiellement la taille de l'estomac, le patient mange moins et perd donc du poids.

Plusieurs techniques chirurgicales existent. La chirurgie de l'obésité, en particulier celle dite de "bypass", permet "souvent une amélioration spectaculaire" et rapide du diabète chez les patients obèses diabétiques, selon des chercheurs. Deux techniques sont en compétition mais les gestes chirurgicaux ne sont pas identiques et n'ont pas le même effet : avec la technique de l'anneau, le diabète est amélioré après la perte de poids. Par contre, le bypass lui agit dès la sortie de l'hôpital sur la glycémie et la sensibilité à l'insuline !

Le bypass (BPG) est réalisé à la suite de la réalisation d'un très petit estomac (comme dans le cas de l'anneau gastrique) associé la modification de l'absorption des aliments dans les intestins par un court-circuit.

Cette opération associe le principe d'une restriction et d'une malabsorption alimentaires. La restriction est liée la petite taille de la poche gastrique (de 20 30ml). Par rapport aux opérations restrictives pures, l'efficacité du BPG entraîne une perte de poids plus rapide et plus importante qui est la conséquence de 4 mécanismes :

1- une moindre absorption alimentaire liée la petite poche gastrique,

2- une malabsorption dont le degré liée longueur de l'anse alimentaire,

3- un « dumping syndrom », c'est- -dire des phénomènes désagréables de sueurs, crampes abdominales, nausées, vertiges, malaises qui entraîne une aversion pour les aliments sucrés,

4- enfin une anorexie due la baisse de la sécrétion par l'estomac d'une protéine, la ghreline, qui normalement stimule l'appétit.

La perte de poids est rapide au cours des douze premiers mois et elle atteint généralement son maximum 2 ans après après l'intervention. Un plateau est généralement observé au cours de la 3 ièmeannée puis un petit regain de poids survient fréquemment les années suivantes. La perte moyenne d'excès de poids varie entre 68 et 83% 2 ans, ce qui correspond une perte de 40 50 Kg et une chute de l'IMC de l'ordre de 20 points. Ces chiffres sont bien sur des moyennes, variables chez chaque individu et en particulier son degré d'obésité.

Avant de se lancer dans une telle chirurgie, il importe de bien se documenter et de demander différents avis chirurgicaux et si possible en parler avec des patients qui y ont déjà eu recours !


mercredi 27 août 2008

une hormone capable de traiter le diabète de type 1

Le diabète de type 1, dû à un gène, est traditionnellement traité par des injections d'insuline afin de faire baisser le taux de sucre anormalement élevé dans le sang.

De nouvelles recherches menées par des scientifiques américains sur des rongeurs suggèrent que l'insuline n'est pas le seul remède et que la leptine, une hormone produite par les cellules graisseuses du corps, maintiendrait le taux de sucre dans le sang à un taux normal durant de longues périodes.

Les résultats de ces recherches sont publiés en ligne sur le site du journal Proceedings of the National academy of sciences. Les chercheurs ont utilisé des rongeurs atteints de diabète de type 1, en phase terminale. Les résultats : après une seule injection de leptine, ils ont retrouvé la santé.

Les auteurs admettent que le fait que des animaux manquent totalement d'insuline et soient pourtant en pleine santé est surprenant. L'explication : la leptine ferait baisser le taux de sucre dans le sang en supprimant du glucagon, une hormone produite par le pancréas qui fait augmenter ce taux.

En France, ces vingt dernières années, l'incidence du diabète de type 1 a doublé chez l'enfant, d'après des données publiées en novembre 2007 par l'Institut national de veille sanitaire (Invs) et l'Inserm.

lundi 25 août 2008

guide pour voyageurs diabétiques

Le livret « Diabètes à l'aéroport » est disponible gratuitement sur internet. I est rédigé sous forme de questions/réponses et s'adresse aux passagers atteints de diabète.


Réalisé par l'Association Française des Diabétiques (AFD) et par la Direction Générale de l'Aviation Civile, ce guide répond aux principales questions que se posent les diabétiques avant de prendre l'avion.


Un dossier intitulé « Diabète et voyage » est également en ligne sur le site de l'AFD. Il s'agit de conseils pratiques comme l'adaptation de la prise de l'insuline au décalage horaire.

Le guide « Diabètes à l'aéroport » est disponible sur les site suivantes : www.afd.asso.fr et www.aviation-civile.gouv.fr.

Le diabète de type 2 serait lié à l’arsenic contenu dans l’eau

Selon une nouvelle étude de chercheurs américains publiée récemment dans le «Journal of the American Medical Association», l’arsenic présent naturellement dans l’eau serait lié, même à des teneurs très faibles et sans risque, au diabète développé par certains adultes. Dans le cadre d’une étude fédérale sur la nutrition, le Dr Ana Navas-Acien de l’université de médecine de Baltimore a analysé les urines d’adultes de plus de 20 ans afin de doser leurs teneurs en arsenic.

Environ 8 % des adultes souffraient de diabète de type 2 dans le groupe étudié.
Dans ce sous-groupe, les chercheurs ont alors constaté que la teneur en arsenic des urines des membres le composant était 26 % plus élevée que ceux ne souffrant pas de diabète. D'autre part 20 % des personnes étudiées qui avaient des niveaux d’arsenic parmi les plus élevés avaient 3,6 fois plus de risque de développer un diabète de type 2 que les 20 % avec la teneur la plus faible.

Les médecins ont alors mis en évidence un effet de l’arsenic sur des facteurs génétiques interférant avec la sensibilité de l’organisme à l’insuline.

Le rapport mentionne qu'étant donné le fait qu’une grande partie de la population dans le monde consomme de l’eau contenant diverses teneurs en arsenic inorganique, c'est une priorité de santé publique que d'élucider le rôle joué par cette substance dans l’épidémie de diabète.

Le thé vert peut augmenter la sensibilité à l'insuline et la tolérance au glucose

L'ingestion d'extraits de thé vert peut augmenter l'oxydation des graisses pendant un exercice d'intensité modérée et peut améliorer la sensibilité à l'insuline et la tolérance au glucose chez les jeunes hommes en bonne santé.

La consommation de thé vert est associée à différentes propriétés favorables à la santé.On a par exemple démontré qu'il promouvait l'oxydation des graisses chez l'homme au repos et qu'il prévenait l'obésité et améliorait la sensibilité à l'insuline chez la souris.

Une équipe britannique a étudié les effets d'une ingestion aiguë d'extrait de thé vert (ETV) sur la tolérance au glucose et l'oxydation des graisses pendant un exercice d'intensité modérée chez l'homme.

Michelle Venables et al. ont réalisé deux études. Dans la première, 12 hommes sains ont fait 30 minutes de vélo à 60% de leur VO2max avant et après supplémentation. Dans l'étude B, 11 hommes en bonne santé ont fait un test oral de tolérance au glucose avant et après la supplémentation.

Dans les 24 heures précédant ces essais, les participants ont pris 3 capsules d'ETV (environ 890 mg de polyphénols et 366 mg d'EGCG) ou un placebo (1729 mg).

Les résultats, parus dans l'American Journal of Clinical Nutrition (2008;87(3):778-84), montrent que les taux moyens d'oxydation des graisses étaient 17% plus élevés après ingestion du thé vert qu'après ingestion du placebo.

La contribution de l'oxydation des graisses aux dépenses d'énergie totale était aussi significativement plus élevée, d'un pourcentage similaire, après supplémentation de thé vert.
L'aire sous la courbe de l'hyperglycémie provoquée orale a diminué dans les deux essais (thé vert et placebo). Quant à la sensibilité à l'insuline, elle était augmentée de 13%.

Pour les auteurs, l'ingestion d'extraits de thé vert peut augmenter l'oxydation des graisses pendant un exercice d'intensité modérée et peut améliorer la sensibilité à l'insuline et la tolérance au glucose chez les jeunes hommes en bonne santé.

vendredi 22 août 2008

la mortalité des diabétiques a diminué chez l'homme

Au cours de ces 30 dernières années, la mortalité des diabétiques a diminué, mais uniquement chez l'homme. C'est du moins la situation qui prévaut aux Etats-Unis.

C'est ce qui ressort d'une étude publiée par Edward Gregg et al. et parue en ligne sur le site Internet de la revue Annals of Internal Medicine.

Car la maladie reste pourvue d'un risque de mortalité important, en tout cas chez la femme.
Les auteurs voulaient savoir comment avait évolué la mortalité globale et la mortalité cardio-vasculaire des patients diabétiques au cours des 30 dernières années.

Ils ont comparé les données provenant de trois cohortes successives (National Health and Nutrition Examination Surveys I, II, et III).

A chaque reprise (1971--1975, 1976--1980, et 1988--1994), les participants ont indiqué s'ils avaient ou non un diabète.
Au cours d'une période de suivi qui a duré respectivement jusqu'en 1986, 1992, et 2000, les données concernant la mortalité ont été collectées.

Parmi les hommes, la mortalité globale du diabète a diminué de 18,2 décès par an pour 1000 personnes, en passant de 42,6 à 24,4, entre 1971-1986, et 1988-2000.
La mortalité cardio-vasculaire a baissé parallèlement à la mortalité globale, a diminué de 26,4 décès par an pour 1000 personnes pour la période 1971-1986, et de 12,8 pour la période 1988-2000.
La baisse de mortalité était parallèle chez les hommes avec ou sans diabète.

Chez les femmes diabétiques, ni la mortalité globale, ni la mortalité cardio-vasculaire n'ont baissé pour la période 1971-1986 et 1988-2000.

Au contraire, la différence de mortalité globale entre les femmes avec et sans diabète a doublé au cours de la période étudiée (d'une différence de 8,3 à 18,2 décès par an pour 1000 personnes).

Les auteurs signalent que leur étude à des limitations.
Ils concluent néanmoins que le diabète continue à augmenter significativement le risque de mortalité, en particulier chez les femmes.


Philippe Reumont Licencié en kinésithérapie - Diététicien gradué - Consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be

Pour vérifier votre équilibre alimentaire quotidien, utilisez les outils du coach diététique gratuit en ligne sur www.doxys.be

dimanche 6 avril 2008

Le diabète augmente plus vite que prévu

D'après article paru dans : The Lancet de mars 2008

La prévalence du diabète a augmenté de façon importante au cours de ces dix dernières années, en tout cas en province d'Ontario (Canada), où les chiffres de 2005 ont déjà dépassé ceux prévus pour l'horizon des années 2030.

Lorraine Lipscombe et al. ont étudié l'évolution de la prévalence du diabète - en matière d'incidence et de mortalité - en Ontario. Ils sont arrivés au constat que l'augmentation de 39% prévue par l'OMS entre 2000 et 2030 était sous-évaluée.

Leur étude est basée sur les données provenant d'une banque de données sur le diabète validée pour la province d'Ontario. Ces données concernent des adultes à partir de l'âge de 20 ans. Les auteurs ont pu établir que la prévalence de cancer corrigée pour l'âge et le sexe avait augmenté de 70%, de 5,2% dans une population de 7.908.562 habitants en 1995 à 8,8%dans une population de 9.276.945 habitants en 2005.

L'incidence annuelle avait augmenté de 31%, de 6,6 par mille habitants en 1997 à 8,2 par mille habitants en 2003. Quant à la mortalité des diabétiques, celle-ci a diminué de 25% entre 1995 et 2005.

Les auteurs concluent que la prévalence du diabète en Ontario a augmenté de façon importante au cours de ces dernières années et que la prévalence prévue pour 2030 était déjà dépassée en 2005.

Cette forte augmentation de la prévalence doit être attribuée aussi bien à l'incidence croissante de la maladie qu'à la chute de la mortalité. Les auteurs préconisent de prendre des mesures efficaces pour prévenir le diabète ainsi que de veiller à adapter l'offre de soins afin que celle-ci soit suffisante et adaptée à une population qui ne cesse d'augmenter et qui vit de plus en plus vieux.

Référence : étude est parue dans The Lancet (2007;369:750-756)

Philippe Reumont Licencié en kinésithérapie - Diététicien gradué
- Consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be

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mardi 1 avril 2008

Des scientifiques affirment avoir identifié les principaux gènes responsables du diabète de type 2

Au Royaume-Uni, le diabète de type 2 touche environ 1,9 millions de personnes, explique un bulletin de BBC News (11 février 2007).

Les résultats de cette étude permettraient d'expliquer 70% des cas de diabètes de type 2.
Les facteurs de risque principaux restent les antécédents familiaux et l'obésité.

Une équipe de l'Imperial College London, en collaboration avec une équipe canadienne, a identifié 4 nouveaux loci du génome associés au risque de développer un diabète de type 2.

Les auteurs ont comparé le profil génétique de 700 patients présentant un diabète de type 2 avec antécédents familiaux, et 700 patients indemnes de diabète.
Après avoir identifié quatre mutations dans une zone suspecte, ils ont comparé leurs résultats avec le profil génétique de plus de 5000 patients souffrant de diabète de type 2 et ayant des antécédents familiaux positifs de la maladie.

Une des mutations génétiques qu'ils ont décrites, après avoir scanné environ 400.000 mutations, semble être en mesure de déclencher un diabète de type 2.
Cette mutation touche un transporteur de zinc connu sous le nom de SLC30A8 qui est impliqué dans la sécrétion d'insuline.
Cette observation permet de penser qu'il serait possible de traiter certains types de diabète en réparant ce transporteur de zinc.

Selon le Pr Philippe Froguel, chercheur à l'Imperial College London, cette découverte pourrait contribuer à développer un test génétique capable de prédire si un sujet court un risque génétique de développer un diabète de type 2.

Philippe Reumont Licencié en kinésithérapie - Diététicien gradué - Consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be

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