mercredi 27 août 2008

une hormone capable de traiter le diabète de type 1

Le diabète de type 1, dû à un gène, est traditionnellement traité par des injections d'insuline afin de faire baisser le taux de sucre anormalement élevé dans le sang.

De nouvelles recherches menées par des scientifiques américains sur des rongeurs suggèrent que l'insuline n'est pas le seul remède et que la leptine, une hormone produite par les cellules graisseuses du corps, maintiendrait le taux de sucre dans le sang à un taux normal durant de longues périodes.

Les résultats de ces recherches sont publiés en ligne sur le site du journal Proceedings of the National academy of sciences. Les chercheurs ont utilisé des rongeurs atteints de diabète de type 1, en phase terminale. Les résultats : après une seule injection de leptine, ils ont retrouvé la santé.

Les auteurs admettent que le fait que des animaux manquent totalement d'insuline et soient pourtant en pleine santé est surprenant. L'explication : la leptine ferait baisser le taux de sucre dans le sang en supprimant du glucagon, une hormone produite par le pancréas qui fait augmenter ce taux.

En France, ces vingt dernières années, l'incidence du diabète de type 1 a doublé chez l'enfant, d'après des données publiées en novembre 2007 par l'Institut national de veille sanitaire (Invs) et l'Inserm.

lundi 25 août 2008

guide pour voyageurs diabétiques

Le livret « Diabètes à l'aéroport » est disponible gratuitement sur internet. I est rédigé sous forme de questions/réponses et s'adresse aux passagers atteints de diabète.


Réalisé par l'Association Française des Diabétiques (AFD) et par la Direction Générale de l'Aviation Civile, ce guide répond aux principales questions que se posent les diabétiques avant de prendre l'avion.


Un dossier intitulé « Diabète et voyage » est également en ligne sur le site de l'AFD. Il s'agit de conseils pratiques comme l'adaptation de la prise de l'insuline au décalage horaire.

Le guide « Diabètes à l'aéroport » est disponible sur les site suivantes : www.afd.asso.fr et www.aviation-civile.gouv.fr.

Le diabète de type 2 serait lié à l’arsenic contenu dans l’eau

Selon une nouvelle étude de chercheurs américains publiée récemment dans le «Journal of the American Medical Association», l’arsenic présent naturellement dans l’eau serait lié, même à des teneurs très faibles et sans risque, au diabète développé par certains adultes. Dans le cadre d’une étude fédérale sur la nutrition, le Dr Ana Navas-Acien de l’université de médecine de Baltimore a analysé les urines d’adultes de plus de 20 ans afin de doser leurs teneurs en arsenic.

Environ 8 % des adultes souffraient de diabète de type 2 dans le groupe étudié.
Dans ce sous-groupe, les chercheurs ont alors constaté que la teneur en arsenic des urines des membres le composant était 26 % plus élevée que ceux ne souffrant pas de diabète. D'autre part 20 % des personnes étudiées qui avaient des niveaux d’arsenic parmi les plus élevés avaient 3,6 fois plus de risque de développer un diabète de type 2 que les 20 % avec la teneur la plus faible.

Les médecins ont alors mis en évidence un effet de l’arsenic sur des facteurs génétiques interférant avec la sensibilité de l’organisme à l’insuline.

Le rapport mentionne qu'étant donné le fait qu’une grande partie de la population dans le monde consomme de l’eau contenant diverses teneurs en arsenic inorganique, c'est une priorité de santé publique que d'élucider le rôle joué par cette substance dans l’épidémie de diabète.

Le thé vert peut augmenter la sensibilité à l'insuline et la tolérance au glucose

L'ingestion d'extraits de thé vert peut augmenter l'oxydation des graisses pendant un exercice d'intensité modérée et peut améliorer la sensibilité à l'insuline et la tolérance au glucose chez les jeunes hommes en bonne santé.

La consommation de thé vert est associée à différentes propriétés favorables à la santé.On a par exemple démontré qu'il promouvait l'oxydation des graisses chez l'homme au repos et qu'il prévenait l'obésité et améliorait la sensibilité à l'insuline chez la souris.

Une équipe britannique a étudié les effets d'une ingestion aiguë d'extrait de thé vert (ETV) sur la tolérance au glucose et l'oxydation des graisses pendant un exercice d'intensité modérée chez l'homme.

Michelle Venables et al. ont réalisé deux études. Dans la première, 12 hommes sains ont fait 30 minutes de vélo à 60% de leur VO2max avant et après supplémentation. Dans l'étude B, 11 hommes en bonne santé ont fait un test oral de tolérance au glucose avant et après la supplémentation.

Dans les 24 heures précédant ces essais, les participants ont pris 3 capsules d'ETV (environ 890 mg de polyphénols et 366 mg d'EGCG) ou un placebo (1729 mg).

Les résultats, parus dans l'American Journal of Clinical Nutrition (2008;87(3):778-84), montrent que les taux moyens d'oxydation des graisses étaient 17% plus élevés après ingestion du thé vert qu'après ingestion du placebo.

La contribution de l'oxydation des graisses aux dépenses d'énergie totale était aussi significativement plus élevée, d'un pourcentage similaire, après supplémentation de thé vert.
L'aire sous la courbe de l'hyperglycémie provoquée orale a diminué dans les deux essais (thé vert et placebo). Quant à la sensibilité à l'insuline, elle était augmentée de 13%.

Pour les auteurs, l'ingestion d'extraits de thé vert peut augmenter l'oxydation des graisses pendant un exercice d'intensité modérée et peut améliorer la sensibilité à l'insuline et la tolérance au glucose chez les jeunes hommes en bonne santé.

vendredi 22 août 2008

la mortalité des diabétiques a diminué chez l'homme

Au cours de ces 30 dernières années, la mortalité des diabétiques a diminué, mais uniquement chez l'homme. C'est du moins la situation qui prévaut aux Etats-Unis.

C'est ce qui ressort d'une étude publiée par Edward Gregg et al. et parue en ligne sur le site Internet de la revue Annals of Internal Medicine.

Car la maladie reste pourvue d'un risque de mortalité important, en tout cas chez la femme.
Les auteurs voulaient savoir comment avait évolué la mortalité globale et la mortalité cardio-vasculaire des patients diabétiques au cours des 30 dernières années.

Ils ont comparé les données provenant de trois cohortes successives (National Health and Nutrition Examination Surveys I, II, et III).

A chaque reprise (1971--1975, 1976--1980, et 1988--1994), les participants ont indiqué s'ils avaient ou non un diabète.
Au cours d'une période de suivi qui a duré respectivement jusqu'en 1986, 1992, et 2000, les données concernant la mortalité ont été collectées.

Parmi les hommes, la mortalité globale du diabète a diminué de 18,2 décès par an pour 1000 personnes, en passant de 42,6 à 24,4, entre 1971-1986, et 1988-2000.
La mortalité cardio-vasculaire a baissé parallèlement à la mortalité globale, a diminué de 26,4 décès par an pour 1000 personnes pour la période 1971-1986, et de 12,8 pour la période 1988-2000.
La baisse de mortalité était parallèle chez les hommes avec ou sans diabète.

Chez les femmes diabétiques, ni la mortalité globale, ni la mortalité cardio-vasculaire n'ont baissé pour la période 1971-1986 et 1988-2000.

Au contraire, la différence de mortalité globale entre les femmes avec et sans diabète a doublé au cours de la période étudiée (d'une différence de 8,3 à 18,2 décès par an pour 1000 personnes).

Les auteurs signalent que leur étude à des limitations.
Ils concluent néanmoins que le diabète continue à augmenter significativement le risque de mortalité, en particulier chez les femmes.


Philippe Reumont Licencié en kinésithérapie - Diététicien gradué - Consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be

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